Psychanalyste proche Paris 8

Olivier Massiot

Pourquoi consulter un psychanalyste à Paris ?

La volonté ne suffit pas toujours

Les raisons de consulter un psychanalyste sont nombreuses, le point commun étant que l’on entreprend une cure lorsqu’on se sent trop mal dans sa vie.

Nous pourrions imaginer qu’il suffirait d’un acte de volonté pour s’en sortir.

Sur le mode : « si je le veux, je le peux »…

Ce n’est malheureusement pas si simple et nous ne pouvons pas décréter vouloir changer de structure psychique puisque nous sommes pris par celle-ci et ne pouvons lui échapper.

Nous ne sommes pas libres dans notre propre maison

Le libre arbitre est une illusion de philosophe et nous sommes en vérité beaucoup moins libres de nos agissements « qu’agit » à notre insu par notre inconscient.

Comme le disait Freud, nous ne sommes pas libres dans notre propre maison.

C’est-à-dire dans notre propre tête.

En permanence dans notre quotidien, une pensée s’impose à nous au gré des situations qui se présentent, sans que nous n’y puissions grand-chose. Nous nous conformons à des règles sociales, mangeons d’une façon qui nous est absolument singulière, avons des goûts amoureux marqués, écoutons les conseils et avis de notre amie Julie, allons visiter notre vieille mère tous les dimanches, etc.

Ces injonctions inconscientes sont le produit de notre histoire personnelle, au contact à l’origine de nos parents, puis des relations élargies avec notre environnement.

En revanche il est possible d’avoir la volonté de s’en sortir, en s’engageant par exemple dans un accompagnement psychanalytique.

La psychanalyse permet de se libérer de ses souffrances psychiques

On est amené à faire une psychanalyse quand on ressent une souffrance psychique qui rend la vie quotidienne difficile.

On perçoit alors douloureusement des manifestations de mal-être.

Je vous soumets ici quelques-unes des raisons les plus courantes qui font que des patients sont venus en consultation : manque de confiance, crises d’angoisse, troubles du comportement, stress excessif, dépression, trouble obsessionnel compulsif (TOC), pensées suicidaires, sentiment de dépendance ou d’abandon, troubles du sommeil, phobies (incapacité à sortir de chez soi, peur des microbes, peur des transports) …

Des causes extérieures et très traumatiques peuvent également avoir un effet déclenchant et faire apparaître une fragilité psychique sous-jacente (deuil, accident, maladie, attentat…)

Notez toutefois que les raisons de venir consulter un psychanalyste peuvent ne pas toujours être aussi nettement identifiées et qu’elles sont propres à chacun et chacune.

Elles sont en quelque sorte notre signature.

La psychanalyse permet se libérer de ses manifestations organiques somatiques

Chez certaines personnes (adulte, adolescent ou enfant), le mal-être peut s’exprimer également par des symptômes organiques, parfois invalidants : acné, eczéma, zona, troubles digestifs, mal de dos…

Dans ce cas, on parle de somatisation et nous pourrions dire que la douleur psychique devient physique.

C’est-à-dire que les troubles psychiques entrainent des manifestations physiques persistantes.

Certains médecins pensent par exemple que près de 90% des maladies de peau sont somatiques.

La grande force de la psychanalyse est de ne pas se focaliser uniquement sur les symptômes, en oubliant au passage la personne.

Attention. Cela ne veut pas dire que le clinicien ou la clinicienne ne cherchera pas à guérir ses patients de leurs troubles psychiques.

Mais il sait que les symptômes de ses patients leurs sont profondément liés au point de les constituer et de les caractériser.

Le psychanalyste va donc considère les personnes dans leur globalité et en leur permettant d’élaborer leur parole, il les accompagnera dans une exploration profonde de leur psychisme.

Ceci au plus grand profit de sa santé mentale et afin d’aller mieux.

Comment trouver un bon psychanalyste à Paris ?

Quelqu’un qui vous convient avant tout

Il n’est pas toujours facile de choisir le ou la psychanalyste qui nous conviendra.

Il y a bien sûr la question de la compétence professionnelle de celui-ci ou de celle-ci.

Tous les praticiens qui se disent psychanalystes ne le sont pas toujours ou ne respecte pas une éthique rigoureuse. Il n’est notamment pas possible de se dire psychanalyste sans avoir fait au préalable une longue cure soi-même.

Enfin, il y a la question -qui n’est pas la moindre – de savoir si le praticien vous conviendra à vous en particulier.

Une bonne piste est de se fier au « bouche-à-oreille » ou à la recommandation de quelqu’un qui a fait une psychanalyse.

Une autre possibilité est de demander l’avis de son médecin traitant : peut-être connait-il « une bonne adresse à Paris ou à Montmartre ».

N’hésitez pas enfin à faire une recherche en ligne et à sélectionner les cliniciens dont les sites vous semblent clairs, convaincants et sans formulations prétentieuses visant à impressionner le chaland.

Méfiez-vous des thérapeutes qui promettent beaucoup de choses et qui détaillent une liste impressionnante de troubles ou symptômes psychiques qu’ils se disent capables de traiter.

Le psychanalyste n’est ni un marchand ni un simple prestataire de service. Il ne travaille pas sur catalogue et il n’est pas un as du marketing.

Première consultation

Allez à votre premier rdv sans appréhension.

Le psychanalyste ne vous mettra pas sur le divan dès votre arrivée et vous ne serez pas obligé de dire ce que vous ne voulez pas dire.

Le principe est simple : il s’agit de parler de vous et de poser les questions qui vous semblent nécessaires.

Vous devez être en mesure, si vous le souhaitez, de parler de tout : de vos préoccupations les plus intimes, de la façon dont se déroule une séance, du prix, du mode d’accompagnement, etc.

Il est important que l’analyste soit solide dans ses réponses et que ses compétences vous semblent consistantes.

Mais si vous avez un penchant pour la philosophie et les concepts, ne vous lancer pas pour autant dans une joute intellectuelle.

Contrairement à ce que beaucoup pensent, l’accompagnement psychanalytique n’est en effet pas un travail intellectuel. Les affects, les émotions, les souvenirs tiennent une place prépondérante dans la mise à jour de l’inconscient et de ce qui nous meut à notre insu.

Ce n’est pas pour rien que Freud a mis en avant le principe des associations libres comme grande règle thérapeutique de la psychanalyse : si le patient veut espérer accéder à son inconscient et déjouer une excessive rationalisation qui nourrit souvent la résistance, il doit se contenter de dire tout ce qui lui passe par la tête, en essayant de ne pas se censurer !

L’importance d’être en confiance

Pour résumer, je dirais que lors de la première consultation, vous devez avant tout vous sentir en confiance avec le praticien. Il doit vous offrir une écoute bienveillante et vous devez ne pas avoir l’impression d’être jugé.

Un des bons moyens pour savoir si vous avez affaire à un psychanalyste est de vérifier s’il encourage votre parole et s’il est essentiellement attentif à ce que vous dites et à ce que vous êtes.

Si à l’inverse il vous donne rapidement des conseils, parle de lui ou parle beaucoup, je vous suggère de vous méfier ou de bien considérer quelle forme de thérapie vous voulez entreprendre (PNL, TCC, coaching, sophrologie, thérapies brèves…).

Le cabinet du psychanalyste

L’environnement et l’ambiance du cabinet de votre futur thérapeute sont également importants pour faire votre choix.

Dans ce cas, le maître mot est encore une fois de vous sentir bien.

Ne négligez pas la localisation du cabinet. Il est plus facile que celui-ci ne soit pas trop éloigné de chez vous, ou de votre lieu de travail.

N’en faites toutefois pas une règle absolue. Si vous avez trouvé le praticien qui vous convient et que vous devez sortir du 18e arrondissement de Paris et faire un long trajet, ne cherchez plus. Vous avez trouvé votre psychanalyste.

Vérifier enfin que le clinicien aura des disponibilités suffisantes pour vous recevoir à votre convenance et avec une régularité suffisante.

L’accompagnement psychanalytique requiert en effet une certaine continuité.

Les formations et les diplômes

Contrairement à ce qui est souvent dit, la psychanalyse ne relève pas de la pure élaboration intellectuelle (pour ne pas dire « élucubrations »).

Un psychanalyste a bien sûr reçu une solide formation. Mais son activité relève surtout de la pratique clinique concrète avec ses patients dans son cabinet.

Il est un humaniste qui a une connaissance sobre, lucide et concrète du fonctionnement de la psyché.

Pour devenir psychanalyste praticien, il convient de commencer par faire une longue cure personnelle afin de bien connaître son propre fonctionnement inconscient.

C’est un préalable absolu. Sinon, vous n’êtes pas en présence d’un psychanalyste.

Cette exigence explique pourquoi l’éthique de la psychanalyse est l’une de plus rigoureuse qui soit.

Un « véritable » psychanalyste sera ainsi en mesure d’éviter de commettre de grosses erreurs thérapeutiques (se croire supérieur à ses patients, faire des interprétations fausses ou hasardeuses, ne pas comprendre ce qui se joue chez l’autre, prendre plaisir à donner des conseils et à parler de soi, déclencher des troubles ravageurs…).

A ce titre, les psychanalystes sont longtemps sous le « contrôle » (ou la supervision) d’un professionnel d’expérience.

Les analystes ont nécessairement une formation théorique poussée.

Mais à l’encontre de la sensibilité de l’époque qui aime « mettre dans des cases » avec des titres et des catégorisations, il est plutôt recommandé de ne pas avoir de formation universitaire.

Il est préférable d’être membre d’une association professionnelle réputée afin de recevoir des enseignements au plus près de la réalité clinique.

Il n’y a en effet pas un patient identique, les symptômes rencontrés sont souvent bien loin de ceux décrits dans les manuels et pourtant il faut que le psychanalyste parvienne à offrir son aide à tous ceux qui le sollicitent et à prendre en charge tous types de troubles mentaux.

Le plus important pour le psychothérapeute est donc d’oublier tout présupposé, toute catégorie, pour se concentrer sur l’individu et sa singularité.

Un dernier conseil

Un conseil pour finir : Prenez le temps de trouver le clinicien ou la clinicienne   qui saura vous accompagner avec respect, sensibilité et rigueur.

Vous découvrirez alors que la cure psychanalyste est un extraordinaire voyage à l’issu duquel vous serez plus libre et deviendrez capable d’avoir une vie plus pleine et plus satisfaisante.

La psychanalyse est une école de liberté

Grace à l’accompagnement psychanalytique, vous sortirez de la compulsion de répétition : les comportements névrotiques que nous ne pouvons pas nous empêcher de répéter et qui caractérisent notre névrose (répéter toujours les mêmes échecs professionnels, choisir toujours le même genre de partenaires amoureux, se sentir obligé d’être une fille ou un fils parfait, être celui ou celle qui est toujours drôle…).

En échappant en grande partie aux injonctions inconscientes qui menaient précédemment votre vie à votre insu, au terme d’une cure psychanalytique, vous pouvez espérer avoir changé en profondeur et être à l’écoute des désirs qui vous sont propres.

C’est pour cela qu’il n’est pas excessif de dire que la psychanalyse est un cheminement vers la seule véritable liberté.

Olivier Massiot, psychanalyste proche Paris 18e

J’ai longtemps été consultant en analyse des pratiques et coach. J’ai toutefois constaté que le fonctionnement des entreprises et le management contemporain pouvaient générer de grandes souffrances psychiques et un stress chronique pouvant aller jusqu’au Burn Out, face auxquelles je me trouvais démuni. J’ai alors infléchi mon parcours et j’ai souhaité devenir thérapeute. Pour ce faire, j’ai entrepris une analyse approfondie et j’ai suivi une formation au sein de l’institution « Espace Analytique ».

Comme la plupart des psychanalystes en activité en France, je suis en supervision (en psychanalyse, on parle plutôt de « contrôle ») avec une praticienne renommée.

Enfin, j’ai obtenu l’approbation d’un collège de psychanalystes expérimentés de l’Espace Analytique.

J’exerce maintenant depuis plusieurs années et je participe tout au long de l’année à de nombreux séminaires, colloques et cartels (groupes de travail constitués pour étudier les grands textes, en particulier de Freud et de Lacan).

Mon cabinet est situé dans le 9e arrondissement de Paris, à proximité du 18e et de Montmartre. Si vous souhaitez consulter un psychanalyste à Paris, n’hésitez pas à prendre rdv par téléphone, email ou via le formulaire de contact du site. Je me tiens également disponible pour répondre à toute question que vous auriez avant votre première séance.

Consultation sur rendez-vous

Mon cabinet, 10 rue Alfred Stevens, Paris 9e, est facilement accessible.

Métro :
Pigalle (lignes 2 et 12)

Bus :
Bus 40 (Rochechouart-Martyrs) ; Bus 54 (Pigalle) ; Bus 74 (Pigalle-Chaptal)

Tel : 06 62 16 41 08

Questions fréquentes

Comment savoir quel type de psy aller voir ?

Psychiatre, psychologue, psychothérapeute et psychanalyste ont tous une approche différente. A juste titre, vous pouvez donc vous interroger sur le type de « psy » à privilégier. A ce sujet, je vous conseille de vous renseigner sur les méthodes de chaque praticien afin de vous forger un avis clair. Dans cette optique, vous pouvez notamment consulter sur ce site la rubrique « Ne vous trompez pas de thérapie », qui vous apportera de précieuses infos.

Comment savoir si une thérapie fonctionne ?

Le succès de votre thérapie pourra se manifester de diverses manières. Vous aurez de meilleures relations avec les autres. Vous serez plus épanoui dans votre couple. Votre estime personnelle s’améliorera, vous serez plus affirmé. Vous arriverez à mieux gérer les émotions intenses, dont le stress ou l’angoisse. Vous ressentirez un plus grand bien-être mental et physique.

Quelle est la différence entre psychiatre, psychologue et psychanalyste ?

Le psychiatre est un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des troubles mentaux, y compris ceux ayant des racines organiques ou liés à la santé mentale en général. Il intervient en offrant un soutien temporaire lors de situations difficiles, souvent via un traitement médicamenteux (antidépresseurs, anxiolytiques, psychotropes). Le psychiatre peut également recommander une hospitalisation si nécessaire. Ses consultations sont remboursées par l'Assurance Maladie et il est habilité à prescrire des ordonnances.

Le psychologue est un professionnel formé à l’étude des comportements humains et des processus mentaux. Il a suivi une formation universitaire en psychologie. Il n'est pas médecin et ne prescrit pas de médicaments. Son rôle est d’accompagner les patients dans la compréhension et la gestion de leurs difficultés psychologiques ou émotionnelles. Il ne postule pas nécessairement l’existence de l’inconscient. Si son travail peut procurer des effets appréciables, il ne permet pas les changements les plus profonds.

Le psychanalyste, quant à lui, se base sur la théorie freudienne pour mener un travail en profondeur sur l’inconscient. Son approche consiste à explorer les conflits internes non résolus et leurs répercussions dans la vie du patient. La formation pour devenir véritablement psychanalyste n'est pas nécessairement universitaire, mais elle inclut une psychanalyse personnelle, une solide formation théorique dans une école ou un institut, ainsi qu'une pratique supervisée. En France, les psychanalystes peuvent être issus de divers horizons professionnels notamment la médecine et la psychologie.

Pour aller plus loin, je vous propose de nouveau ici de consulter sur ce site la rubrique « Ne vous trompez pas de thérapie », qui vous apportera de précieuses infos.

Quand aller voir un psychanalyste ?

Un adulte ou un adolescent peut envisager une première consultation suite à l’apparition de certains symptômes comme une phobie, un stress excessif, une angoisse permanente, une dépression, un mal-être, une souffrance au travail ou dans le couple mais également après des évènements traumatisants.